NEW OLD MASTERS COLLAGES

Atelier Arts Plastiques, Galerie des élèves, Sin categoría

The New Old Masterism […] restores everything Conceptualism devalued and repudiated. It struggles to repair the serious connection to tradition broken by avant-gardism. At the same time, it does not discard avant-garde esthetics, but integrates it with Old Master esthetics. The New Old Masterism involves a return to the personal craft of object making, and, more crucially, to the human object and human condition, art’s perennial themes. […] What Greenberg contemptuously dismissed as « human interest » once again becomes of serious interest. Sol Le Witt dogmatically declared that « when an artist learns his craft too well he makes slick art, » but for the New Old Masters one can never learn one’s craft too well, and when one does the result is not slick but uncanny. […] The New Old Masters hold the key to the future and beauty. […] « Admiration of the past » is useless, » Marinetti said, but the New Old Masters realized that the past alone is useful –the only hope for art- in the decadent present.

Donald Kuspit (A critical history of 20th century art, 2008)


Le travail exposé ici par les élèves de l’Atelier Arts Plastiques (classes de 4ème et 3ème) a été inspiré par les collages de Henri Matisse. Dans les dernières années de sa vie, cloué dans une chaise roulante, il a continué à créer des images plastiques avec l’aide d’une assistante. Il peignait de grands fonds de couleur à la gouache, il y découpait des formes et il demandait à son assistante de les composer sur le tableau ou le mur de la chambre. Il a donc remplacé les pinceaux par les ciseaux.

Contrairement à Matisse, les fonds peints par les élèves de l’Atelier n’étaient pas homogènes. En revanche on a travaillé les dégradés, les couleurs complémentaires et la matière texturée. Ces fonds de couleur ont servi à reconstruire des tableaux célèbres. Suivant l’idée des « New Old Masters » de Donald Kuspit, nous avons ainsi obtenu de nouvelles interprétations plastiques qui mettent en évidence la richesse de notre tradition artistique, à la frontière entre l’Orient et l’Occident.

Elisabeth Salel & Oriol Vaz-Romero

 

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